Randos patrimoine et découvertes

Le charme discret.

Le sentier serpente autour du village de lavoir en lavoir. Il y a tout de la balade bucolique et déstressante, les pieds dans l’herbe, tantôt face aux Pyrénées, tantôt face aux Petites Pyrénées.



Topoguide papier à retrouver dans les accueils de l’Office de tourisme à Aspet, Arbas, Salies-du-Salat et Saint-Martory – Circuit officiel Cagire Garonne Salat

Dans ce paysage des petites Pyrénées en Comminges, promenez vous autour de l’Abbaye cistercienne du XIIe siècle et marchez dans les pas de Norbert et Elisabeth Casteret à Auzas (célèbres spéléologues)

En chemin vous découvrirez l’Abbaye cistercienne de Bonnefont XIIe siècle. A Auzas : la tombe et la fresque murale de Norbert Casteret (pionnier de la spéléologie et découvreur des sources de la Garonne), le lac (aire de pique-nique et base de loisirs), mais aussi l’église Saint-Félix.

Cette randonnée vous fait découvrir le passé de ce coin du Comminges, proche de l’Abbaye cistercienne de Bonnefont. Une randonnée familiale et très agréable à la découverte des paysages caractéristiques du massif des « Petites Pyrénées ».



La randonnée peut aussi être débutée de l’Abbaye de Bonnefont.



Topoguide papier à retrouver dans les accueils de l’Office de tourisme à Aspet, Arbas, Salies-du-Salat et Saint-Martory – Circuit officiel Cagire Garonne Salat

Difficile à croire! Pourtant il est vrai qu’en 1945 le secteur de Proupiary avait l’allure d’un champ pétrolifère. En effet, c’est ici que commence l’aventure énergétique française. Dans ces terres on va extraire pendant quelques années du gaz et du pétrole. Très peu en réalité, mais suffisamment pour que cette filière se structure. Elle donnera naissance aux grands groupes industriels que nous connaissons aujourd’hui (Total-Elf).



Ainsi, ce petit sentier d’interprétation (de médiation pourrait-on dire) qu’est le Chemin de Nankin s’est donné une mission : raconter l’histoire du sol et du sous-sol de cette petite région géologique qui porte le doux nom de «Petites Pyrénées».



Autour du petit village de Proupiary, c’est un paysage de petit causse qui se déploie. Le sentier serpente entre hameaux en pierres sèches et murets, longe un bucolique ruisseau, nous approche de vestiges du Moyen-Âge (abbaye cistercienne de Bonnefont, et grange cistercienne, bâties au XIIème siècle). En 2 heures on s’est offert une gorgée de paysages, une vue panoramique des Pyrénées.



Petit plus : des étapes avec panneaux d’information viennent jalonner le parcours et nous expliquent différents modes d’utilisation des ressources du sol depuis 800 ans.

Ce petit itinéraire sur le Piémont offre aux randonneurs de magnifiques points de vue sur les vallées autour de l’ancienne station thermale d’Encausse-les-Thermes. Vous croiserez sur votre chemin un calvaire et les vestiges du Château du Plech qui était jadis un des six châteaux qui protégeaient la vallée du Job ! Le circuit est ombragé, à l’exception des 10 minutes du retour.



Vous pourrez poursuivre votre balade en flânant sur les berges du Job sur la promenade le long de l’Allée du Moulin (au départ du pont).



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Le château du Plech

Le château du Seigneur Cote (lieu pierreux qui aurait donné son nom au village) est mentionné pour la première fois en 1080. Ce petit château était composé d’un corps de logis, d’une tour, d’une cour carrée au rez-de-chaussée voûté, d’une basse-cour et ceinturé de murailles dans lesquelles on distingue encore les trous de boulin qui permettaient de fixer les échafaudages. Les murs, épais de 1,30m, étaient longs de 60 m au nord et de 74m au sud. Quelques vestiges atteignent encore 6 à 7 mètres de haut.

Au temps des guerres de Cent Ans, en 1360 il renfermait une garnison commandée par le Vicomte Pierre Arnaud qui menait régulièrement des expéditions contre les troupes du roi de France.

Il fut détruit durant les guerres de Religion, en 1567, après avoir soutenu un siège de 6 semaines contre les troupes protestantes de Jean Guilhem de la Vallée d’Aure (Haute-Pyrénées)…

Seule la tour résista jusqu’à la fin du XIXème siècle.



Dans la vallée du Job, étaient installés d’autres châteaux médiévaux : Izaut-de-l’Hôtel, Cabanac, Cazaunous, Arbon et Juzet d’Izaut. Pourquoi six châteaux dans la petite vallée du Job? Pour protéger la paix. Château ou maisons fortes surveillaient les vallées et gardaient les issues. Au début du Moyen ge jusqu’au XIVe siècle, le réseau de tours des vallées luchonnaises et garonnaises était un admirable instrument de signalisation rapide en cas de danger. Les tours de nos châteaux de la vallée du job possédaient peut-être aussi un rôle de signalisation.



Le calvaire

Réalisé en 1920 en hommage aux morts de la guerre de 14-18, le chemin de croix fut béni en 1921 par l’abbé Cistac, originaire de la commune, en présence d’une foule nombreuse, venue d’Encausse et des villages voisins. Les croix ont été remplacées en 1987. La statue du Christ a été réalisée par le sculpteur Alain De La Devèze, installé à Clarac.

Ce sentier, majoritairement ombragé, vous invite à la découverte des arbres, des animaux et des paysages autour d’Aspet et au cœur des Pyrénées centrales.



Il est ponctué d’une trentaine de panneaux de présentation de la faune et de la flore. Vous rencontrerez également sur cet itinéraire un riche patrimoine bâti.



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Le départ s’effectue depuis la place du Général Barès. Cette place porte le nom du Général d’aviation Édouard Barès. Après avoir fait ses études à Toulouse, il entre à Saint-Cyr et fait une brillante carrière militaire. C’est lui qui, pendant le conflit 1914 – 1918 organisera la guerre aérienne. Il est nommé Inspecteur Général de l’Armée de l’Air en 1927 et Général d’Armée en 1929 ; il sera décoré de la médaille militaire, distinction rare pour un officier supérieur. Il se retirera pendant la guerre 1939 – 1945 dans une grande demeure de cette place à Aspet.



Votre randonnée se terminera par une passage à la Tour du Chucaou. Construite, semble-t-il, vers le XIVe siècle et dominant toute la vallée d’Aspet, la tour du Chucaou aurait pu être une ancienne tour à signaux. Elle est également appelée « tour Sarrasine », mais sans aucun fondement historique.



La Chapelle de Miègecoste quant à elle est un des emblèmes d’Aspet. La chapelle de Miègecoste (Miegocosto- Mi-côte) domine la ville. On y vénère la vierge Marie depuis le XIVe siècle au moins. Le premier oratoire date certainement de cette époque. Sa dévotion s’est maintenue jusqu’à nos jours. La chapelle fut complètement détruite à la Révolution. Reconstruite une première fois dans les années 1820, elle subira une première rénovation en 1854, puis une autre en 1899. La façade actuelle date de ces derniers travaux. On y vénère une Vierge Noire, dont la présence est attestée au XVIIe siècle. C’est une Vierge dite « en chemise », debout, tenant l’Enfant Jésus sur son bras. Elle fut longtemps un lieu de pèlerinage. Un temps même, une communauté de chapelains s’y installa pour se mettre au service des pèlerins.

Entre nature et patrimoine une belle balade ombragée (à notre en été !) vous invite à découvrir Le Fréchet !



La maison-forte qui domine le village traduit le caractère insolite de cette balade, pleine de surprise. Une plaque de rue, située dans le village, datant du XIXème siècle indiquant « Interdit de trotter dans l’intérieur du village » renforce ce sentiment et cette richesse rustique. Le Fréchet a un caractère intime, une échelle humaine, une gaieté rurale ! Les Pyrénées ne sont jamais très loin, et se livreront à vous au cours du chemin sous de beaux panoramas.



Topoguide en version papier en vente dans les accueils de l’Office de tourisme – Circuit officiel Cagire Garonne Salat

Patrimoine du village

Le site médiéval dit « Saint-Rame » (route d’Aurignac) rassemble les traces d’une chapelle, de silos, de nécropoles (XIème et XIlIème siècle), d’un atelier de poterie et des strates d’habitat (XIllème siècle).



L’église Saint-Michel (XIIème siècle) présente une abside romane en cul de four (forme de voûte en demi-coupole).

Une peinture à l’huile, habillant la voûte du choeur, représente l’Assomption de la Vierge. Cette oeuvre du XIXème siècle, d’inspiration italienne, a été découverte en 1999 et restaurée en 2000.

Un bas relief, à l’extérieur de l’église représente un dignitaire Gallo-Romain vêtu d’un pallium.



En plein centre du village, un métier à ferrer datant du XIXème et XXème siècle a été conservé.



Dans le haut du village, la maison forte (1576) aurait eu une vocation militaire (poste de guêt sur les voies d’accès entre la Garonne et Aurignac).